La RDC a raté la médaille de bronze devant l’Afrique du Sud

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La RDC rate la médaille de bronze devant l’Afrique du Sud par 5-6 aux tirs au buts

La RDC a raté la médaille de bronze devant l’Afrique du Sud, par 5-6, aux tirs au but, samedi, au stade Houphouet-Boigny, à Abidjan, en match de classement, de la 34ème Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2023.

Après un nul blanc à la fin du temps réglementaire, les deux équipes ont été conviées à la dure épreuve des tirs au buts qui a sanctifié les Sud-africains malmenés de bout en bout sur l’ensemble de 90 minutes de jeu.

A la première série de cet exercice des tirs au but, les deux équipes avaient réussi, chacune, 4 essais pour un raté. Lors de la 2ème, les Sud-africains y ont ajouté deux tentatives réussies sur deux, contre un échec sur deux, aux Léopards, pour un total de 5 pour les Léopards de la RDC et 6, pour Bafana-Bafana de l’Afrique du Sud.

Les Léopards qui ont déjà attaqué deux fois en moins de 5 minutes se sont offert la première opportunité la plus franche par Silas Mvumpa Katompa (7ème). En possession de la balle sur un service précis venu de Théo Bongonda, de la droite à gauche, Silas Mvumpa n’a pas su réaliser le geste idéal pour battre le portier sud-africain, Ronwen Hayden Williams quasiment battu mais a eu le bon réflexe pour enrayer cette offensive congolaise.

Simon Banza Bokote 27ème à la , en position idéale pour trouver la faille

Le même Banza Bokote (34ème), très en verve, en manque d’inspiration, pourtant en plein, s’est décalé plus à droite que pour s’éloigner de son objectif premier, au point de perde la balle.

Silas Mvumpa à la 37ème minute, servi par Simon Banza, s’est embrouillé à l’approche d’un défenseur sud-africain qui lui a brouillé la bonne voie.

Après cet enchaînement de maladresse, Mihlali Mayambela à la 42ème minute a envoyé un premier bolide, cadré et à ras de sol, capté net par le gardien des Léopards de la RDC, Dimitri Bertaud Yaka, titularisé pour la première fois dans cette compétition.

Sur une longue chevauchée au flanc droit, au départ de la ligne médiane et une fois, à la ligne de fond, s’est connecté avec Simon Banza à la 44ème minute qui n’a pu envoyer la balle au fond des filets.

Comme pour confirmer cette série offensive infructueuses des Léopards, Samuel Alain Moutoussamy, en bonne posture, a expédié la balle de son essai loin au-dessus de la transversalle.

Sur ces entrefaites, l’arbitre éthiopien, Bamlak Tessema Weyesa, a renvoyé les deux équipes aux vestiaire pour les citrons, sur la note de 0-0, comme au coup d’envoi.

Les Leopards toujours à l’école des ratés

Au retour de la pause, la reprise est à l’image de la première période caractérisée par les mêmes ratés congolais, à l’image de Silas Mvumpa (65ème) qui s’est encore illustré dans le même exercice d’imprécisions alors le cuir était attendu dans les perches.

A la suite d’une faute sur sur Yoane Wissa à la 73ème minute, à l’orée de la surface de réparation et exécuté par lui-même, esseulé vers la gauche, le capitaine Chancel Mbemba, monté aux avant-postes, s’est aussi inscrit à l’école des ratés.

A la suite d’une offensive fulgurante amorcée au flanc gauche et transférée à droite, le trio Meschack Elia Lina, Yoane Wissa et Cédric Bakambu à la 81ème minute se sont retrouvés comme dans un brouillard opaque sans issue.

Entre temps, dans une espèce de sursaut d’orgueil, les Bafana-Bafana sont plus qu’incisifs et ont loupé de peu l’ouverture du score (87ème) quand la balle d’un centre venu de la gauche a échoué à droite avant

Monté en cours de jeu, Fiston Mayele Kalala à la 89ème minute a aussi, comme les autres, raté une énième occasion de l’ouverture du score.

La série infinie des imprécisions s’est encore enrichie avec un autre cas de Yoane Wissa pendant les 5 minutes additionnelles. En fait, cette infertilité offensive des fauves congolais était de mauvais augure pour l’issue finale de cette finale des perdants des demi-finales.

Sébastien Désarbre: « Nous avons tiré 13 fois au but, mais la finition reste un aspect sur lequel nous

Triste fin pour les Léopards qui quittent la 34e Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en Côte d’Ivoire 2023 les mains vides, sans médaille de bronze. L’occasion de se racheter leur a pourtant été offerte ce samedi 11. Au Stade Félix Houphouët-Boigny, les fauves congolais ont vécu une rencontre dominée face à une équipe sud-africaine peu inspirée. Malgré une domination évidente, le match s’est soldé sur un frustrant 0-0 à la fin du temps réglementaire, avant que les Léopards ne s’inclinent aux tirs au but (6-5), laissant ainsi la troisième place à leurs adversaires, les Bafana Bafana d’Afrique du Sud.

La déception est grande pour les Congolais, qui ne montent pas sur le podium comme en 2015 et 1998. Un début de compétition prometteur qui se termine en queue de poisson, en partie à cause des nombreuses occasions créées, mais non concrétisées lors de cette rencontre décisive.

L’inefficacité offensive a été le point faible des Léopards dans ce match. Les attaquants comme Banza et Silas ont été particulièrement maladroits, manquant de précision dans la surface adverse. Malgré la domination, le dernier geste a fait défaut jusqu’au coup de sifflet final.

« Ce match pour la troisième et quatrième place était important pour bien terminer la compétition. Si nous ne finissons pas troisièmes, c’est parce que nous n’avons pas concrétisé les nombreuses occasions que nous avons eues. Nous sommes déçus de cette défaite, mais elle n’entache en rien notre superbe parcours lors de cette CAN. Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes pendant cinq semaines. Nous avons tiré 13 fois au but, mais la finition reste un aspect sur lequel nous devons progresser », a analysé Désarbre lors de la conférence de presse d’après-match.

L’inefficacité offensive des Léopards a été un problème récurrent tout au long de la compétition, avec seulement quelques buts marqués par certains attaquants. Cela souligne la nécessité pour l’équipe de travailler davantage sur la finition et l’efficacité offensive pour les compétitions à venir. Une défaite amère pour les supporters congolais, mais le parcours des Léopards dans cette CAN restera un moment de fierté pour le football congolais.

Quel est le bilan de cette CAN?

C’est une satisfaction d’être arrivé à cette étape de la compétition dit Sébastien Désarbre. Au départ, on se projetait davantage sur la CAN 2025 car je ne suis aux commandes de la sélection que depuis un an et demi.

J’étais déjà très content de la qualification pour cette CAN. En tant que sélectionneur, cela permet d’avoir les joueurs plus de temps, de les connaître mieux, de mettre en place des principes de jeu sur la durée. On en est à notre cinquième semaine tous ensemble. C’est comme si on avait fait une année avec une sélection nationale puisqu’on a seulement cinq rassemblements dans une année. Il y avait 20 joueurs au départ qui découvraient la compétition. Ils ont acquis une certaine forme d’expérience qui nous servira pour le futur.

Nous avons aussi repositionné le Congo à sa juste valeur au niveau de l’échiquier africain. Ensuite, il y avait aussi un petit désamour du public envers la sélection. Mais je pense qu’on a su fédérer et cela va m’autoriser à tenter des choses pour poursuivre le renouveau.

Chancel Mbemba, l’avenir du « demi-dieu » entre les mains de Dieu

La 34ème Coupe d’Afrique des Nations appartient dorénavant à l’histoire pour la RDC.

À défaut d’une médaille de bronze, les Léopards se contentent de la quatrième place, à cause de leur échec face à l’Afrique du Sud aux tirs au but, au terme de la petite finale samedi soir au stade Félix Houphouët-Boigny, à Abidjan.

Si on peut parler globalement de la réussite côté congolais, c’est en grande partie grâce à Chancel Mbemba et le fait pour lui de rater son tir, ne lui enlève pas ce mérite.

« Je suis là! »

Un des plus anciens de la sélection, si pas le plus ancien, le capitaine n’a aucune idée jusque-là dans un coin de sa tête, de boucler sa carrière internationale.

« Je suis là, mon corps est prêt à 100%, je travaille » a tenu à rassurer le défenseur de l’Olympique de Marseille en zone mixte, lui dont l’avenir est laissé entre les mains du très haut.

« J’arrêterai lorsque Dieu décidera » a renchéri le surnommé « demi-dieu. » Donc, pas de panique, pour les prochaines échéances!

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