« Le retrait de la mission onusienne du sol congolais a débuté dans sa première étape au Sud-Kivu », révèle la cheffe de la Monusco, Bintu Keita, au cours d’un point de presse conjoint animé ce samedi avec le ministre congolais des Affaires étrangères Christophe Lutundula.
Les deux personnalités ont fait savoir que la Mission des nations unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO) a déjà entamé son retrait progressif du sol congolais, conformément au plan de désengagement adopté dernièrement par le Conseil de sécurité de l’ONU.
Dans son mot devant la presse, la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita a eu l’honneur de présenter quelques lignes de ce plan de désengagement qui ira jusqu’au 30 juin 2024 date de la fin de la première phase de ce processus. Ceci conduira le Conseil de sécurité des Nations-Unies à une évaluation, avant d’entamer la seconde phase qui concerne la province du Nord-Kivu puis la troisième l’Ituri.
Selon le plan séquencé, 14 bases au Sud-kivu seront remises au FARDC, a fait savoir Bintou Keita.
De son côté, le patron de la diplomatie congolaise a indiqué que la RDC s’est engagée à respecter le plan séquencé et coordonné du retrait de la MONUSCO.
« Le souhait du chef de l’État est que le retrait de la MONUSCO soit le plus bel exemple du désengagement d’une mission de l’ONU au monde », a déclaré Christophe Lutundula.
Depuis un temps en RDC, la population fustige la présence des troupes onusiennes au Congo, compte tenu de la montée des agressions dans la partie Est du pays.
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