Depuis ne début du processus électorale, l’opposition ne cesse d’accuser le pouvoir de préparer la fraude et le Président de la Ceni n’avait cessé d’appeler les candidats à faire confiance à l’institution d’appui à la démocratie qu’il dirige ainsi que de s’abstenir des propos incendiaires.
Toutefois, pendant la campagne électorale, l’opposition était inexistante sur le terrain.
Si le FCC (Front commun pour le Congo) du Sénateur à vie Joseph Kabila s’est abstenu de participer à cette compétition, l’opposition a maintes fois déclaré que la Ceni n’était pas prête pour organiser les élections à la date prévue par la loi.
Mais contre vents et marées, la Ceni a réussi à organiser les élections à la date prévue par la Constitution, pour ainsi dire, pari gagné !
Ainsi, les élections générales en République Démocratique du Congo se sont déroulées conformément à la Constitution le mercredi 20 décembre 2023, sur toute l’étendue du territoire national.
Près de 44 millions d’électeurs se sont déplacés aux urnes dans le cadre des élections générales dont l’élection présidentielle. Ils se sont choisis non seulement le Président de la République, mais aussi les députés nationaux et provinciaux ainsi que les conseillers communaux.
Dans la plupart de bureaux de vote, les élections se sont déroulées sans trop d’incident malgré tous les problèmes logistiques qui ont contraints la Ceni à prolonger de quelques heures le déroulement des votes.
En effet, conscient de tous ces problèmes, et pour éviter le risque du taux de participation soit très faible, la Ceni a pris des dispositions pour qu’il y ait 11 heure de vote pour tous les bureaux de vote.
Ce qui n’a pas plu à l’opposition qui a pris la résolution d’appeler la population à battre le pavé pour dénoncer une organisation chaotique des élections.
Présidentielle qui ne laisse aucun doute à la victoire de Félix Tshisekedi
26 au départ, déjà à deux semaines des élections de décembre, les statistiques montraient que quatre des prétendants au Palais de la Nation de Kinshasa s’étaient ralliés à Moïse Katumbi avec le ralliement de Delly Sesanga.
Le 3 décembre 2023 le leader du parti Envol « Ensemble des volontaires pour le développement de la Rdc, avait rejoint le camp Katumbi.
Le camp de l’ancien gouverneur du Président du Tout puissant Mazembe, ancien gouverneur du Katanga et richissime homme d’affaires, se renforce.
De son côté, le président Tshisekedi qui, en son temps, avait bénéficié des nombreux ‘transferts’ depuis le FCC, s’appuie sur l’armée électorale « Union sacrée de la Nation ». Et chacun dans « l’équipe Union sacrée » mouille le maillot pour la réélection du Président sortant.
On a ainsi vu kamerhe au sud et nord kivu et Jean Pierre Bemba partir à la conquête de l’Equateur pendant que le Président sortant, Félix Antoine Tshisekedi en personne briser le mythe de Katanga fief électoral pas acquis au fils d’Etienne Tshisekedi.
Même si certains candidats semblaient n’avoir pas pris très sérieusement des dispositions pour la campagne, comptant probablement sur une hypothétique négociation pour le partage des postes! Une sorte d’affairisme électoral.
En outre, en plus du « retour en force de Katumbi », selon un certain média, bien des candidats dont Martin Fayulu, avec sa coalition Lamuka, ou encore le docteur et prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege, étaient en embuscade pour tenter de barrer la route au Président sortant.
Finalement, il y a une sorte d’affairisme électoral ou mercato politique qui, même avec la vingtaine de candidats en lice, la présidentielle du 20 décembre s’est joué, pensait-on, entre ‘quatre grandes figures’ que sont le président sortant Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Denis Mukwege.
Une allégation que les premières tendances demandent.
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