Quelques habitants du quartier Ndanu, situé dans la commune de Limete à Kinshasa, se plaignent suite aux dégâts matériels qu’ils ne cessent d’enregistrer lors des pluies diluviennes qui s’abattent ces derniers temps dans la capitale de la République démocratique du Congo.
Les derniers dégâts matériels en date ont été constatés dans la nuit du jour commémoratif de la naissance du Christ, soit du lundi 25 au mardi 26 décembre, au grand désarroi de cette population qui subit presque les mêmes conséquences chaque année, à la même période.
« C’est devenu presqu’un mode de vie pour nous.
Même nos enfants ne s’étonnent plus de ce qui nous arrive toutes les fois pendant la période pluvieuse.
C’est vraiment à la fois ridicule et pénible que les enfants de cet âge puissent s’habituer à un tel calvaire. Nous avons, à plusieurs reprises solliciter une assistance de la part de nos autorités, mais cela est resté lettre morte jusqu’à ce jouir. Nous continuons à nous démener, pourvu que le ciel ne tombe pas sur nous », a déploré Mme Rosette, résidente du quartier Ndanu.
Nous venions d’assister, explique Monsieur Jeannot, habitant du quartier Ndanu, à plusieurs tapages des différents candidats aux élections aux différents niveaux dans notre pays dont certains d’entre eux se sont mêmes donnés le luxe d’entraver la campagne électorale des autres candidats sous prétexte qu’ils étaient les vrais natifs de ce coin de la capitale.
Mais tout ce monde qui était parfois aux affaires, poursuit-il, n’a pas eu un seul instant le souci de chercher à développer cette contrée ; par contre, ils veulent utiliser cette population, à chaque cycle électoral, comme leurs marches pieds en lui offrant à peine qui un T-shirt, qui un pagne, qui un mini bassin en plastique, qui un petit panier pour le marché sans assurer le vécu quotidien, indispensable pour des milliers des foyers qui croupissent dans la misère ici, qui quelques billets des francs congolais et dans tout cela, aucun projet de développement palpable pouvant chercher ne serait-ce qu’à lutter contre les eaux de pluies qui causent non seulement des pertes en terme des matériels mais aussi et surtout en vie humaines.
« Pour réussir la lutte contre ce phénomène qui dérange depuis déjà plusieurs années la quiétude de la population de ce quartier, il faudrait que ceux qui ont la gestion de la res publica entre leurs mains puissent peaufiner des stratégies de grande envergure et confier la gestion d’un tel projet aux entreprises responsables qui pourront, à leur tour, exécuter des travaux qui doivent également être suivis à la loupe par des autorités responsables », a affirmé monsieur Jonathan, une victime rencontrée sur le lieu du sinistre dans le quartier Ndanu.
Toute la population du quartier précité ne cesse de tirer la sonnette d’alarme afin que les autorités du pays lui viennent en aide.
0 Comments