Rdc: Le Président Tshisekedi s’est exprimé à la nation à travers un briefing spécial.

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Le 27 février 2024, je serai reçu par le président angolais qui est le médiateur dans le conflit avec le Rwanda », a annoncé le Président Félix Tshisekedi au cours d’un briefing spécial de ce jeudi 22 février 2024 à Kinshasa.

Pour la première fois le Président de la République démocratique du Congo s’est rendu à la Télévision nationale participer au briefing hebdomadaire du gouvernement, 32 jours après son investiture.

Le Mot du Président Tshisekedi

La maison est très bien gardée, la diplomatie est en marche.

La victoire est certaine.
Nous n’avons rien fait de mal.
Il n’est pas bon de s’attaquer aux représentations diplomatiques.
Restons mobiliser.

Les Etats-unis font partie des pays qui sont impliqués dans la résolution de la crise. Grâce à ses positions, beaucoup d’autres pays ont changé leur position. Je ne crois pas que c’est une bonne idée de s’en prendre aux édifices des représentantions des pays amis.

En 2019, à deux reprises, j’ai validé sous l’égide des Nations le retour de deux éléments de FDLR au Rwanda.

Les discussions ?

Je le veux. Mais avec le Rwanda.

Le Rwanda doit m’expliquer pourquoi ils s’acharnent à massacrer mes compatriotes et à piller nos ressources naturelles.

Je ne veux pas négocier avec cette Coquille vide qu’est le M23″, a tranché le président Félix Tshisekedi.

Je n’ai aucun contact avec eux. Je reconnais qu’il y avait une délégation du M23 à l’époque du ministre de l’Intérieur Gilbert Kankonde.

Lorsqu’on m’avait proposé de les rencontrer, j’avais refusé.

Il y a des Banyamulenge qui sont morts sous le drapeau.

J’en ai assez de ce langage.

Il y a aussi des hutus engagés, le Rwanda a aussi engagé ses Wazalendo pour tuer les tutsis congolais et crier qu’on tue.

Méfiez-vous des discours discriminatoires.

Les éléments que nous avons renvoyé, il les embobine et les renvoie en RDC pour avoir un prétexte de venir sur le sol Congolais.
Je peux vous rassurer que le M23 n’est pas congolais et c’est pourquoi il refuse le cantonnement.

Ils savent qu’on va demander l’identification et on verra qu’il y a pas de Congolais.
Aux compatriotes sinistrés de guerre, l’État ne les a pas oubliés.

Ce qui se passe aujourd’hui au Congo, ce sont des douleurs d’enfantement.
Nous avons dépensé des Millards de dollars pour que l’armée arrive au niveau où elle est aujourd’hui.

Et nous allons continuer pour avoir une armée aussi forte pour dissuader des aventuriers comme Kagame de venir s’amuser au Congo.

Notre satisfaction, nous l’aurons lorsqu’il y aura des sanctions contre le Rwanda.

L’Union européenne a signé un MOU (mémorandum d’entente) avec un receleur.
Le Rwanda est receleur », a déclaré le président Félix Tshisekedi sur la signature d’un accord entre le Rwanda et l’Union européenne sur la mise en place d’une chaine de valeurs sur les minerais stratégiques.

De chez moi en République démocratique du Congo, je ne soutiendrais pas la déstabilisation des pays voisins.

Je voudrais tordre le cou à une rumeur qui s’est beaucoup répandue comme quoi le M23 avait été invité à Kinshasa par moi.

C’est faux ! Je n’ai aucun contact avec le M23 et je ne les ai jamais invités à Kinshasa. Et lorsqu’on m’avait proposé de les rencontrer, j’avais refusé.

Nous devons nous montrer dissuasifs vis-à-vis des agresseurs. Le travail que nous avons commencé, est de faire passer le message : Venez négocier avec le propriétaire de la richesse, laissez le receleur.
Je veux la paix, mais pas au prix de l’humiliation.
Nous devons nous montrer dissuasifs vis-à-vis des agresseurs.

Nous allons user de toutes les voies diplomatiques et même en justice pour faire annuler ce MOU parce que c’est comme si l’Union européenne nous fait la guerre par procuration et nous n’allons pas laisser passer ça.

Je suis guidé par un seul idéal.

En ce moment, le pays fait face à des situations particulières.

Ce n’est pas seulement la guerre. Parce qu’il y a une loi qui existe à l’Assemblée nationale qui oblige les ministres de démissionner, vous voulez qu’on fragilise le pays.

Je pense que je n’ai pas violé la Constitution. Pour moi, le salut du peuple est la loi suprême.

En tant que Chef de l’Etat, je suis mieux placé pour savoir où se situe le salut du peuple.

Dès que l’informateur termine sa mission et me fait son compte-rendu, je nomme le ou la Formateur du gouvernement de la République démocratique du Congo.

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