Le Leader du Kongo-central,Apollinaire Nsoka Ngimbi croit à la vision du Chef de l’État et celle de son parti politique “Udps”.
Ayant une grandeur esprit et l’amour de la République démocratique du Congo plus particulièrement de sa province le Kongo-central, Le Moïse de Boma suggère au Président Tshisekedi son Mentor de créer plus d’emplois en 2025.
Interrogé par votre Agence Conseil en Communication et Production Abdul Connexion et son média ACNEWS24.COM, voici comme le Né Kongo ,Apollinaire Nsoka Ngimbi a fait son analyse.
Première priorité du chef de l’Etat : Créer plus d’emplois
L’année 2024 est finie, une nouvelle année s’ouvre devant nous comme une nouvelle page vierge.
C’est à nous d’écrire. En janvier 2024, le chef de l’Etat nous avait proposé six priorités ( Créer plus d’emplois ; Protéger le pouvoir d’achat des ménages ; Assurer avec beaucoup plus d’efficacité la sécurité de nos populations, de notre territoire, de nos biens, ainsi que la préservation de nos intérêts ; Poursuivre la diversification de notre économie et accroître sa compétitivité ; Garantir plus d’accès aux services de base et Renforcer l’efficacité de nos services publics) et trois défis à relever durant le quinquennat 2024-2028, c’est l’initiative Présidentielle à savoir : (i) le désenclavement des territoires (la connectivité nationale) ; (ii) le développement des chaînes de valeurs agricoles et (iii) l’assainissement de nos villes. Il est prudent et responsable que chacun de nous puisse faire une première évaluation.
Pour cette première tribune, je parlerais de la création d’emploi en RDC.
Pour notre information, le taux de chômage en 2024 est de 19,40% contre 20,10% en 2023 soit une baisse de 0,70% nous disons au regard des indicateurs qu’il y a eu création d’emploi de 0,70% en RDC durant l’année.
Notons que pour la banque mondiale : il faut au moins 2 millions d’emplois crées chaque année pour résorber le chômage en RDC.
Le Ministère de travail et prévoyance sociale parle de 1,5 millions d’emplois chaque année.
Durant cinq ans, le Gouvernement s’était engagé de créer 6,4 millions d’emplois à l’horizon 2028 par le biais de six axes stratégiques, soit 1,28 millions d’emplois chaque année
La création d’emploi est conditionnée par la création d’entreprises ou par l’industrialisation de la RDC.
Je vous informe que la RDC a connu la désindustrialisation de 1960 à ces jours.
Selon la plan directeur d’industrialisation de la RDC, en 1960, la RDC comptait plus de 6900 Unités industrielles avec 15,28 millions d’habitants, en 2023, le pays ne comptait que 517 unités Industrielles avec près de 100 millions d’habitants.
Comme conséquences : la population de la RDC a été multipliée par 7,5 alors que son revenu a été divisé par 2,5 ; le niveau de pauvreté s’est accru ; entre 1960 et 2020, le PIB réel par habitant du Congo s’est réduit comme peau de chagrin, passant de 1.257,06 $US à 505,35 $US, soit une régression d’environ 60%. Et, jusqu’à ces jours, le PIB/hab est moins de 1.000$US, il est à 703$ selon la banque mondiale, la proportion de la population Congolaise vivant en dessous du seuil de pauvreté a atteint plus de 75% aujourd’hui
Je suis d’accord que nous puissions réfléchir sur ce que doit être notre constitution pour l’avenir de la RDC, notre pays.
Mais nous sommes aussi tenus de porter notre attention sur le réel de l’économie : lutter pour l’industrialisation et la création d’emplois. Nous saluons les efforts de la première Ministre Ndona SUMINWA : des mesures sont prises pour stabiliser le cadre macro-économique.
Une stabilité très fragile aussi longtemps que la production locale est nulle.
J’invite le Gouvernement à faire attention à son PEG : « une économie plus diversifiée et compétitive et une société plus juste pour un développement durable ».
La création d’Emplois est l’un des premiers piliers du programme, il sera atteint par la réalisation des six axes stratégiques à savoir :
– Modernisation et développement des secteurs de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage. Après plus de six mois, depuis l’investiture du gouvernement, il n’y a pas encore des reformes dans ce secteur.
La loi sur la pêche date de 1937, elle protège les crocodiles et les hippopotames, alors que l’Etat congolais débourse plus de 1,5 milliards de dollars pour importer des Thomson, moins de 15% des terres arables sont cultivées.
– Renforcement des liens commerciaux avec les partenaires régionaux et internationaux.
Depuis un certain, il s’observe que les produits venants des pays limitrophes inondent les marché Congolais, alors que hier, l’Angola, le Congo-Brazza, le Rwanda et autres vivaient de la production agricole et brassicole congolais. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas.
Nos produits agricoles ont du mal à arriver dans les cités urbaines faute des routes. Au moment où, le gouvernement a pris de mesure interdisant l’entrée en RDC des produits brassicoles venant des pays limitrophes, nous sommes déçus de constater que les ministères de l’Industrie et de l’économie n’actionnent pas en faveur d’ouverture de la Bralima à Boma et à ailleurs.
– Création et développement des petites et moyennes entreprises à travers des politiques de soutien et des programmes d’accompagnement ;
– Développement d’un secteur industriel compétitif et diversifié ;
– Gestion durable des ressources naturelles du pays et maximisation des retombées socio-économiques du secteur extractif ;
– Valorisation du potentiel touristique du pays
Prochainement nous allons parler des axes stratégiques du pilier relatif à la création d’Emplois.
Bonne année 2025
Sé Apollinaire NSOKA NGIMBI
ANALYSTE POLITIQUE ET ECONOMIQUE
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