Afrique: Le Maroc au Cœur de la Coopération Internationale

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Le Royaume du Maroc, engagé et actif sur la scène diplomatique mondiale, participe actuellement au troisième sommet du « Groupe des 77+Chine » qui se déroule du 21 au 23 janvier dans la capitale ougandaise, Kampala.

Cette réunion fait suite au 19ème sommet des chefs d’État et de gouvernement du Mouvement des Non-Alignés (MNA), où le Maroc avait été représenté par son ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Le Maroc joue un rôle de premier plan, en tant que membre fondateur du Mouvement des Non-Alignés et du Groupe des 77+Chine, dans ces deux importantes coalitions mondiales. Son engagement vise à promouvoir le développement des économies des pays en développement et à coordonner les actions communes des nations du Sud.

Le « Groupe des 77+Chine » est la plus grande coalition intergouvernementale au sein du système des Nations Unies, créée en 1964 dans le but de défendre les intérêts des pays en développement.

Lors du troisième sommet du « G77+Chine », l’ambassadeur et représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale, a souligné la nécessité de réformer les méthodes de travail du groupe et de revitaliser son secrétariat exécutif.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la tendance internationale visant à réformer les institutions onusiennes et les mécanismes des institutions financières mondiales pour répondre aux défis du XXIe siècle.

Cette démarche s’inscrit dans la lignée de la diplomatie marocaine axée sur le dialogue et la coopération Sud-Sud, mettant en lumière l’importance de l’expérience marocaine en matière de développement économique et géopolitique en Afrique et au-delà.

Le rôle du Maroc sur la scène internationale a également été reconnu lors du sommet du Mouvement des Non-Alignés, le deuxième plus grand rassemblement mondial avec 120 États membres.

La déclaration finale de ce sommet a salué le rôle pionnier joué par le Maroc au sein des Nations Unies grâce à l’adoption de nombreuses initiatives novatrices.

Dans un contexte de transformations géopolitiques en cours en Afrique et en Asie du Sud-Est, le Maroc cherche à consolider sa position en tant que partenaire fiable dans la coopération mondiale en faveur du Sud. La coopération entre le Maroc et la Chine, notamment en Afrique, contribue à renforcer les efforts de plaidoyer en faveur des pays en développement.

Dans le contexte des évolutions géopolitiques en cours, Moussaoui Ajlaoui, professeur de recherche au Centre d’études sur l’Afrique et le Moyen-Orient, souligne l’importance de ces deux sommets.

Ils se déroulent au milieu des transformations géopolitiques en cours sur le continent africain et en Asie du Sud-Est, qui englobe la Chine ainsi qu’un certain nombre de pays en développement du Sud.

Ces évolutions géopolitiques sont liées à l’ambition croissante de la Chine de se positionner comme une alternative majeure sur la scène internationale, avec des rapprochements notables entre les positions iranienne et saoudienne, ainsi qu’un intérêt grandissant pour l’influence en Afrique.

En tant que fondateur du Mouvement des Non-Alignés et du Groupe des 77+Chine, le Maroc se voit rappeler à maintes reprises, au sein des enceintes régionales et onusiennes, l’importance de mettre en œuvre les principes fondamentaux de sa diplomatie, axés sur la paix, la stabilité et la convergence de points de vue.

Le Maroc privilégie le dialogue par-dessus toute autre initiative, comme cela a été revendiqué dans plusieurs situations concrètes.

Abdelouahed Oulad Mouloud, chercheur en relations internationales et affaires africaines, met en avant le contexte inhérent à la nature de l’engagement de ce groupe, dont les origines remontent à l’époque de la guerre froide. Néanmoins, il demeure aujourd’hui un acteur majeur représentant la voix de la coopération mondiale en faveur des pays du Sud.

Il rappelle que le sommet s’est tenu en Ouganda, un pays qui a connu une croissance économique substantielle sur le continent africain, soulignant ainsi que l’Afrique détient la capacité de résoudre les crises économiques et de jouer un rôle de premier plan dans la dynamique de la coopération internationale.

Oulad Mouloud plaide en faveur de la modernisation des moyens pour consolider cette coopération et renforcer cette relation.
En conclusion, la convergence de l’expérience maroco-chinoise en Afrique renforce les efforts de plaidoyer en faveur des pays en développement.

Le Maroc appelle à moderniser les méthodes de travail de ces organisations internationales pour répondre aux enjeux du XXIe siècle et éviter les crises qui pourraient entraver le développement des pays du Sud.

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