Rdc : Une pensée pieuse au feu le Général de brigade Mamadou Ndala assassiné le 02 janvier 2014.

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10 ans déjà mourra l’heros de la guerre avec l’opération pomme verte lui confiée personnellement par le sénateur à vie Joseph Kabila.

Le jeune Colonel de 36 ans a prouvé à la face du monde que les Fardc reste une armée forte de la région en hisser haut le drapeau de la Rdc contre le M 23 dans l’est du pays.

Abdul Connexion et ACNEWS24.COM lui rend un hommage mérité.

C’était un certain 2 janvier 2014 que le colonel Mamadou Moustapha Ndala est tué dans une embuscade à moins de 10 km de la ville de Beni, pendant qu’il se dirigait vers Erengeti, dans le cadre des actions contre les groupes armés. Il mourra sur place avec d’autres compagnons d’armes.

Quelques jours après sa mort, une commission d’enquête militaire fut mise en place à Beni et plusieurs officiers FARDC furent interpellés.

Alors qu’à l’origine, le gouvernement évoquait la piste des ADF, c’est celle d’un règlement de comptes au sein des FARDC qui sera privilégiée.

Au cours du procès, le principal témoin son chauffeur, qui avait échappé à l’attentat, le Sergent Arsène Ndabu fera une longue déposition dans laquelle il indiquera à la Cour que durant l’enquête, il avait été forcé de donner une version des faits différente de la réalité.

Il dira notamment au sujet de l’incendie de la jeep de Mamadou, qu’après le tir de la roquette, il avait quitté le lieu avec le corps de Mamadou déjà mort à l’intérieur, pour aller chercher des renforts, et avait été surpris de constater à son retour que la voiture brûlait.

Au lendemain de sa déposition, il est conduit à l’hôpital, mourant. Il décédera le jour suivant à 7 heures et ses collègues en colère affirmeront qu’il a été lui aussi éliminé.

En novembre 2014, le verdict final tomba après plus d’un mois d’audiences à Beni : le lieutenant-colonel FARDC Birocho Nzanzu Kosi et un rebelle ougandais des ADF – en fuite – seront condamnés à la peine capitale par la Cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu.

D’autres peines seront prononcées pour d’autres prévenus et trois personnes seront acquittées.

Mamadou a été enterré le 6 janvier 2014 au cimetière des musulmans à kintambo, à Kinshasa la capitale.

Il a toujours été considéré comme le héros de la guerre contre la rébellion du M23, car c’est sous son commandement que les FARDC avaient repris leurs lettres de noblesse au Nord Kivu.

Il faut noter que c’est à Ibambi dans le territoire de Wamba que Mamadou Mustafa Ndala voit le jour le 8 décembre 1978.

Il grandit dans une famille musulmane, culte qu’il pratiquera jusqu’à sa mort.

Il fait ses études primaires à Ibambi, puis des études secondaires à l’institut les Aiglons d’Isiro.

Mamadou Ndala fait son entrée dans l’armée avec l’avènement de l’AFDL, en juin 1997.

En 1999, on le retrouve dans lest rangs du MLC de JP Bemba.

Avec la réunification de l’armée, il passe tour à tour à Nyunzu, Kabalo, Kazimia, Ubwari, puis à Uvira où il est promu colonel.

Il prend alors le commandement du 42 ème bataillon des commandos des Unités de Réaction Rapide, stationnés à Uvira.

Il fait ses preuves en traquant dans les collines d’Uvira le colonel Byamungu en juin 2012.

Il est ensuite envoyé à Goma où Il se fait rapidement remarquer.

A Goma, il menèra des offensives victorieuses contre les combattants du M23.

Après avoir gagné la bataille contre le M23, le colonel Mamadou Ndala est envoyé à Beni où sévit le groupe armé ADF-Nalu, connu pour de multiples exactions sur les populations civiles.

Ce 2 janvier 2014, une embuscade lui sera tendue : une roquette RPG-7 frappe l’avant de son 4×4 et le colonel Mamadou Ndala et 3 de ses gardes du corps sont tués sur le coup.

Il sera élevé au grade de Général de brigade à titre posthume par le président Kabila.

Youtube Abdul Connexion TV ACTV.

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