Rdc: Mme Eve Bazaiba doit écouter la Société Civile environnementale.

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Message du Bureau de Veille et de Gouvernance des Ressources Naturelles.

Depuis ses débuts lorsqu’ elle a été investie comme Ministre, elle nous a fait voir qu’elle voulait refaire le cadre de concertation permanent avec la société Civile comme à l’époque du Vénérable référence Ministre José Endundo Bononge, Ministre de l’environnement important. Contre toute attente, ce cadre de concertation n’a jamais été mis en place ou concrétiser. A deux premières audiences avec elle auxquelles moi j’ai participé, je n’ai vu en face que les délégués de son Cabinet sans les Directeurs des Domaines importants de son Ministère qui devraient répondre aux questionnements incessants de la société civile lors du débat d’idées.

Depuis ces deux premières audiences, je ne suis plus allé à des audiences avec elle et la société civile sauf à des réunions de consultation sur la deuxième lettre d’intention CAFI -RDC.

Déjà , je pressentais un surplace qui marquait les pas sans avancement. Mes amis René Ngongo et Kass Muteba qui ont tout facilité pour ce premier rapprochement avec la Ministre, à qui je dis merci, devraient m’excuser. Ils ont fait quelque chose d’important qui n’a pas bien abouti. Et la suite du processus, je demande si entre la société civile environnementale et le Ministère de l’environnement il y a eu cohésion ou travail en partenariat pour faire avancer les dossiers. J’ai comme impression non pour ma part et les preuves sont légion: des mesures prises n’ayant pas consensuellement abouti et des prises de position pesque imposées et non plus consensuelles.

Le dernier cas comme cas de figure est cette convocation des
États Généraux des Forêts pour laquelle
, en tant qu’acteur important depuis la promulgation du code forestier en 2002 et toutes les mesures pour accompagner son application consensuelle, je n’ai pas apprécié cette imposition alors que les parties prenantes ne se sont pas bien préparées au préalable. Il y a eu quelques consultations â Kinshasa sans les provinces alors que Kinshasa n’est pas là RDC. La RDC est forestière dans les 26 provinces. Il est question que ces parties prenantes ETD, Secteur Privé, Chefs traditionnels, communautés locales, peuples autochtones, organisations société civile, scientifiques,…, chacune dans son secteur et même les secteurs qui influent sur les forêts et l’environnement, chacun des secteurs fasse son bilan pour l’application du code forestier 2002 qui s’est appliqué sans sans une politique nationale forestière.

Ces états généraux doivent être reportés pour amener les parties prenantes à bien élaborer leur bilan. Tenir cette grande messe en ce moment va pousser la société civile à œuvrer pour que le prochain ministre reprenne les choses à zéro en vue de mieux faire les états généraux des forêts qui sont capitaux pour le secteur.

Voilà pourquoi, je me suis personnellement impliqué pour apporter mon expertise dans ce processus de plaidoyer pour décommander la tenue de cette rencontre sur les États Généraux des Forêts.
Il faudra lire le communiqué du GRCRR qui parle comme moi. Et il y a une suite qui se découvrira.

Merci

Joseph Bobia Bonkaw
Bureau de Veille et de Gouvernance des Ressources Naturelles,
BVGRN -Asbl. bvgrn2015@gmail.com ; josephbobiabonkaw@gmail.com

-243813624506; +243820823703; +243818148539; +243998182145; +243840727009.

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