Le FCC appelle l’annulation des élections du 2023

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L’annulation des élections du 2023

1. La République démocratique du Congo observe une certaine convergence d’anciens dignitaires du pouvoir de Joseph Kabila autour d’une fronde poussant le pays vers le chaos, visiblement dans le seul but de revenir aux affaires, eux qui ont été sérieusement mis à l’écart par FATSHI, pendant qu’une bonne partie, rescapée de ce naufrage, continue de poser des sérieux problèmes de gouvernance aux côtés de Félix Tshisekedi.

2. Si Nangaa et Numbi ont pris les armes, Moïse Katumbi, un autre enfant de la Kabilie, ne sait plus sur quel pied danser, conscient d’avoir brillamment perdu les élections du 20 décembre.

De l’autre côté, nous avons Raymond Tshibanda, à la tête d’une coalition en crise, avec des communiqué signés par un responsable « de la cellule de crise » et qui prétend savoir ce que les Congolais veulent pendant qu’eux-mêmes n’arrivent pas à restructurer leur famille politique, vivant désormais comme une secte religieuse.

3. Tenez, le PPRD est dirigé par quelqu’un qui a perdu les élections allant jusqu’à bouffer son propre fonds de campagne.

Les réunions du Bureau politique n’ont plus lieu.

Le Congrès promis se tiendra le même jour que le retour du Christ.

Et aucune décision de remplacement ni de restructuration n’a été prise.

Des jeunes gens privés arbitrairement de la députation en 2018 par les vieux loups ont longtemps rouspété et ne vivent que des promesses.

Ils sont envoyés attaquer le Fondé alors que quand Kabila leur demandera de dresser des listes des ministrables, ils enverront les noms de Moussa Mundos, plus qualifié selon eux, que Michael Sakombi, Patrick Nkanga, Serge Kadima, Lihau et autres.

4. Du reste, les Kabilistes, anciens ou très anciens, n’arrivent même pas à structurer leur démarche autour d’une cohérence.

Ceux du FCC appellent à l’application de l’article 64 mais ne veulent pas qu’on parle « insurrection », sans doute par peur qu’ils se retrouvent aux côtés de leurs fils Nangaa et Numbi, livrant le combat du Rwanda dans le chaos voulu et orchestré en Rdc

De Katumbi à Tshibanda, ils proposent l’annulation du scrutin, l’application de l’article 64 ou un dialogue, tous au même moment.

Or faire des propositions qui ne sont pas issues de la Constitution, tout en prétendant défendre la même constitution est la preuve ultime que cette fameuse défense n’est que prétexte.

Nos amis compliquent la vie à Joseph Kabila pour rien, alors qu’ils doivent simplement se préparer sérieusement pour le ramener au pouvoir en terminant la purge au sein même de leur famille politique.

5. Ils doivent commencer par remettre de l’ordre dans leur maison, remettre les fondamentaux démocratiques autour de leur coalition, enfin s’il en existe encore.

Ensuite, ils pourront nous convaincre d’organiser le retour du Raïs au pouvoir ou un rôle que le FCC (qui doit d’ailleurs mourir aux côtés du PPRD) dans ce pays.

Les Kabilistes sont la seule coalition au pouvoir ayant perdu l’impérium dans la sous-région.

Ceci étant conséquence des mauvaises décisions et d’une mauvaise gouvernance. Sans expier, sans se remettre en question, les voilà repartant sur les mêmes bases, allant jusqu’à chercher la fin des institutions démocratiques juste pour que ces mêmes cadres habitués l’impunité puissent encore revenir au pouvoir.

6. Je terminerai par une autre question: sans même remettre de l’ordre dans leur chaos, les Kabilistes cherchent ils à l’étendre sur le Congo? Oyo kindoki ou bien, ils en veulent au Raïs au point de lui chercher tant des problèmes?

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