Dit avoir quitté la #RDC depuis le 7 décembre et ne se trouve ni à l’EST du pays encore moins à Kigali. Aux USA, Ruberwa séjourne pour des raisons privée, de son domaine d’avocat, déjeuner des prières et contacts avec des officiels.
Sur la question l’accusant d’être à l’origine de la création de l’Alliance Fleuve Congo, Ruberwa dit n’avoir « absolument rien avec ce mouvement qui est né, ni l’intention, ni le désir de le faire. Il qualifie toutes les accusations sur sa personne mais également à sa communauté de machiavélique. »
Sur les liens qu’il garderait encore avec Kigali, l’ancien Vice-président de la République Démocratique du Congo, Maître Ruberwa souligne que c’est du passé, « il faut évoluer (…) ». Il fustige « l’idéologie du passé de vouloir voir les gens dans des rétroviseurs avec une responsabilité rétroactive chaque fois. Ce qui ne fait pas faire évoluer les choses. »
« Il faut aller dans le profil des nations qui se concilient avec elles-mêmes et non pas étiquetter des gens ou trouver des tares à cause de la partenance ».
Revenant sur la rébellion du M23 et la résolution négociée pour y mettre fin, Azarias Ruberwa évoque la négociation qui, à l’en croire n’est pas toujours un sujet, une question de faiblesse, » si jamais il y a un dialogue qui conduit à des solutions justes et pures, je ne trouverais pas d’inconvenient. »
Assumant toujours son choix de rester FCC, et de n’avoir pas pris part aux élections 2023, Ruberwa dans la politique active est critique comme plusieurs observateurs sur les élections de décembre 2023 émaillées de beaucoup d’irrégularités.
Peut-il féliciter le Président Félix Tshisekedi proclamé élu de la présidentielle 2023?
Cet ancien Président du RCD, répond :
« Pourquoi pas ? Je suis un homme d’Etat donc je ne mets pas les émotions avant,
Je suis un homme d’Etat, pleinement, et quand je dois agir en républicain, je le fais. Mais en même temps, quand je dois user de mon jugement pour juger les faits, je le fais aussi avec indépendance. »
(interrogé par Top Congo)
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