Le 21 décembre dernier, lors d’une rencontre marquante avec des députés, sénateurs, membres du gouvernement et chefs des regroupements de sa famille politique, l’Union sacrée pour la nation, Félix Tshisekedi a partagé ses réflexions sur la coalition avec le Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila. Quatre ans après son divorce avec son prédécesseur, le Chef de l’État a affirmé que cette alliance “ne me permettait pas de servir le pays comme je l’entendais”, soulignant ainsi les défis rencontrés pendant son mandat.
Tshisekedi a expliqué les raisons qui l’ont poussé à prendre des décisions audacieuses : “J’ai pris des risques”, a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité de se distinguer des anciennes pratiques politiques. En créant l’Union sacrée, le président a affirmé vouloir instaurer une dynamique nouvelle, axée sur l’altruisme et l’intérêt du peuple congolais.
“Je n’ai pas lancé un appel au partage des privilèges, mais un appel à construire ensemble ce pays”, a-t-il insisté, soulignant son engagement envers le développement et la cohésion nationale.
Cette allocution, tenue au chapiteau de la Cité de l’Union africaine, marque une étape importante dans la communication de Tshisekedi sur la direction politique qu’il souhaite prendre pour la République Démocratique du Congo. Le président semble déterminé à forger une nouvelle voie, loin des compromis qui, selon lui, entravent le progrès du pays.
Les participants à cette rencontre ont salué l’approche proactive du président, qui aspire à rassembler les forces vives de la nation pour un avenir meilleur. L’engagement de Tshisekedi à travailler pour le bien de tous résonne comme un appel à l’unité et à la détermination collective face aux défis actuels.
@marcus_kasembe30
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