Rdc: Trop c’est trop ,le peuple se soulève contre la kleptocratie et la division.

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” Révolution de la conscience révoltée 3.

Jonas Tshiombela.
Avocat du Peuple
Premier ministre de la Rue, sans Bureau ni salaire

Depuis trop longtemps, la République démocratique du Congo ploie sous le poids d’une classe politique corrompue, d’une opposition sans vision et d’un État captif de ses prédateurs intérieurs et extérieurs.
L’heure n’est plus aux discours timorés : il est grand temps de pointer les responsabilités, de réveiller les consciences et d’exiger un véritable sursaut citoyen.

1. Majorité au pouvoir : la kleptocratie érigée en mode de gouvernance
Hier promise au « peuple d’abord », la majorité au pouvoir s’est muée en un réseau tentaculaire de clientélisme et de détournements en toute impunité. Fonds publics pillés, marchés truqués, « fonctionnaires fantômes » : la prédation est devenue règle, l’impunité, institution. L’absence de sanctions ferme contre les malversations enlève tout crédit à un État censé protéger et servir.
Face à cette gabegie, quels espoirs pour la reconstruction ?

2. Opposition : postures creuses et divisions mortifères
Tandis que la majorité se perd dans ses compromissions, l’opposition, éparpillée en myriades de chapelles, se complaît dans l’opportunisme.
Alliances de circonstance, fronde médiatique stérile et absence chronique de projet alternatif plongent le pays dans l’ornière du statu quo.
À quoi sert une contestation sans perspective ?
À quand une union basée sur des idées porteuses de redressement ?

3. Société civile et Églises : forces d’influence, mais sans unité.
La société civile congolaise, censée être le pilier de la démocratie, vacille entre financements opaques et rivalités internes.
Sans ressources pérennes et sans coordination, elle doute et s’essouffle.
Quant aux Églises traditionnelles et évangéliques, puissantes sur le plan moral, leurs divisions doctrinales et leurs alliances douteuses avec le pouvoir ou l’opposition les empêchent de jouer pleinement leur rôle de vigie éthique.
Il est urgent que ces acteurs retrouvent leur indépendance et parlent d’une seule voix pour défendre la justice et la paix.

4. Agressions et occupations : la souveraineté sacrifiée
À l’Est, le Rwanda poursuit son agenda d’ingérence via des supplétifs armés du M23.
Depuis l’offensive majeure contre Goma, le pays ploie sous la menace des groupes rebelles appuyés de l’extérieur, tandis que nos richesses minières, or, coltan, cassitérite sont pillées impunément.
Les populations civiles payent la tribut de cette guerre larvée : exécutions sommaires, viols systématiques, recrutements forcés…
Quel État osera enfin restaurer l’intégrité du territoire national ?

5. Peuple : acteur et victime d’un cercle vicieux
Les Congolais sont à la fois les premières victimes et les acteurs potentiels du changement.
Trop souvent résignés, ils plaignent plutôt qu’ils n’agissent. Pourtant, la victoire contre la kleptocratie passera par l’engagement individuel et collectif :Un vote éclairé, un contrôle citoyen des dépenses publiques, la dénonciation sans relâche de la corruption à l’échelle locale, la mobilisation pour la paix, au-delà des différences ethniques et régionales.

Assez de l’injustice et du silence !
La RDC n’est pas condamnée à l’échec. Mais si chacun ne prend pas sa part de responsabilité, majorité, opposition, société civile, Églises et citoyens, le cycle de la prédation continuera de broyer les rêves et les vies.
Le changement ne viendra pas d’en haut ; il naîtra de l’énergie populaire, de la détermination collective et d’un refus absolu de la fatalité.

Trop c’est trop : levons-nous, exigeons la transparence, la justice et le respect de la dignité congolaise.
Que cette prise de conscience soit le point de départ d’une nouvelle ère, celle où le peuple reprend enfin les rênes de son destin.

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