Que faut il faire pour renverser les donnes sur le taux de pauvreté en République démocratique du Congo qui avoisine les 63 % de la population congolaise et selon les statistiques 76 % vit en insécurité alimentaire, la grande majorité des unités économiques évoluent dans le secteur informel soit 99,7 % d’entre elles avec plus de 80 % de travailleurs actifs?
La réponse à cette question a été déjà résolue par le Centre National d’appui au développement et à la participation populaire” CENADEP “.
Pour le CENADEP, l’Économie Sociale et Solidaire est une meilleure solution adaptée qui va permettre à la majorité de citoyens jadis exclue du système économique et financier, à se formaliser et à avoir aux côtés du système néo-libéral, un accès aux différents instruments du marché tout en offrant un levier crucial pour opérer le changement de paradigme et contribuer à une croissance économique plus inclusive et plus durable.
Voilà ce qui a justifié la tenue à Kinshasa ,” Un Café de l’ Économie Sociale et Solidaire” organisé le mercredi 10 septembre 2025 par le CENADEP dans l’enceinte de ses installations de Gombe.
Question de débattre et de donner des orientations avant le débat et délibération du projet loi de l’Économie Sociale et Solidaire porté par la députée nationale Hermione Bolumbe et programmé à la session de septembre 2025 à l’assemblée nationale.
Plusieurs Acteurs de la société civile, Experts du gouvernement et les Acteurs réels du secteur : ” les coopératives, les entreprises sociales, les mutuelles ,les associations de femmes et de jeunes ” ont pris part à ce premier numéro du Café de l’Économie Sociale et Solidaire animé par le Responsable Axe de l’Économie Sociale et Solidaire du CENADEP, mr Yves Koko.
Madame la Directrice Générale du CENADEP, Gabrielle Péro à, dans son mot d’ouverture indiqué que sa structure travaille déjà depuis une décennie sur l’Économie Sociale et Solidaire.
Elle a précisé que l’Économie Sociale et Solidaire reste un modèle qui va permettre aux congolais les plus vulnérables d’améliorer durablement leurs conditions de vie en créant des emplois décents et la protection sociale.
Après débat des participants,le Professeur des universités, Yves Daniel N’gavan a souhaité que le débat doit se faire sur les lieux publics afin de permettre aux citoyens qui sont dans le secteur informel de comprendre comment ils participent à l’économique nationale.
Alors la société civile doit se mobiliser sur ce projet.
Maître Kabuya du CENADEP pense que l’état congolais doit impérativement résoudre la question des inégalités sociales, penser à l’intérêt collectif tout en mettant des mesures d’encadrement dans le secteur de l’économie informelle.
Pour Yves Koko ,Responsable Axe Économique Sociale et Solidaire du CENADEP, le Café ́Ees vise à créer un espace d’échange formel,régulier et inclusif pour sensibiliser, partager des expériences et renforcer les dynamiques collectives autour de l’Économique Sociale et Solidaire afin de sauter le verrou qui ralentit l’essor de la République démocratique du Congo.
Il a entre autre pour objectif de partager des expériences d’autres pays dans la formalisation et la structuration du secteur de l’Économique Sociale et Solidaire,de sensibiliser les jeunes et les communautés aux principes et valeurs de l’Économie Sociale et Solidaire.
Le clou de cette rencontre était aussi le lancement du Guichet Conseil de l’Économie Sociale et Solidaire et de Mutualité de Santé par Madame la Directrice Générale, Gabrielle Péro.
Un cadre adapté, inclusif ,d’accompagnement et de dialogue.
Pour Elle ,le Guichet Conseil reste un outil permanent de renforcement de capacités qui va porter de plaidoyer même après promulgation de la loi de l’Économique Sociale et Solidaire.
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