Dans le prolongement des efforts déployés par la médiation angolaise dans le conflit qui touche l’Est de la République Démocratique du Congo, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo annonce que les délégations de la République Démocratique du Congo et du M23 entameront des négociations directes pour la paix, le 18 mars, dans la ville de Luanda », renseigne, de manière laconique, la présidence angolaise.
Cascade d’annonces
Il faut dire qu’on assiste à un enchaînement d’annonces. En effet, la veille, la même source faisait état des contacts, établis par la médiation angolaise aux fins des négociations directes entre les délégations de la RDC et du mouvement rebelle « dans les prochains jours à Luanda ».
Le même communiqué faisait également partie du tête-à-tête à Luanda entre Félix Tshisekedi et João Lourenço, dans le cadre d’une « brève visite de travail » du Chef de l’État congolais.
Les deux hommes ont essentiellement évoqué, fait-on savoir, la situation de la crise dans l’est de la RDC, alors que s’ouvre, le jeudi 13 mars à Harare (Zimbabwe), un sommet des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe ( SADC ) consacré à la même situation.
Retour de situation
La nouvelle de l’imminence des négociations directes entre Kinshasa et le M23 et la précision de la date du démarrage de ces pourparlers peuvent être considérées comme l’achèvement d’un retournement complet de situation, du moins pour la partie gouvernementale dont la ligne rouge était, jusque-là, de refuser « tout dialogue direct avec le mouvement terroriste M23 » à la solde de Paul Kagame.
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2025 topcongo
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