Rdc: Voici l’opinion de Mr Ferdinand Kambere contre des Constitutionnalistes Professeurs Mbata et Ndjoli.

Posted on

Le Communiqué du professeur André Mbata, comme SG de l’Union sacrée me rappelle qu’il fut un temps où lui et certains autres professeurs du droit constitutionnel en RDC se drapaient dans la toge du constitutionnaliste comme dans un manteau de vertu pour critiquer sévèrement le régime de l’ancien Président de la République, Joseph KABILA KABANGE.

Ils citaient Montesquieu, Rousseau, Sieyès et Kelsen avec des accents de prêtres de la République. Ils parlaient d’État de droit, de limitation des mandats du Président de la République, de séparation des pouvoirs, de souveraineté du peuple, etc., et faisaient croire que la Constitution était leur bréviaire.

Mais ça, c’était avant… avant que la République du ventre ne les recrute dans son chœur sous le régime de Félix TSHISEKEDI Tshilombo.

Les voilà aujourd’hui transformés en marchands de clauses intangibles, en sorciers du texte fondamental, travaillant à rendre révisable ce que le constituant a voulu irrévocable.

Ils se sont même érigés avec les autres professeurs du droit constitutionnel membres de l’Union sacrée, en “Association des constitutionnalistes de l’Union sacrée”, une sorte de confrérie d’exégètes zélés dont la mission n’est plus cachée : parler de la Constitution, pour tenter de lui fabriquer l’enterrement légal.

À force de tourner autour de la mangeoire du pouvoir, ils vont finir par confondre la science du droit avec la science du repas.

Autrefois, ils pensaient faire trembler le régime de l’ancien Président Joseph KABILA par leurs chroniques savantes ; malheureusement pour eux, ils ne savaient que l’ancien Président de la République Joseph KABILA KABANGE, en assumant sans remords sa part de responsabilité, pour assurer la route première alternance démocratique et pacifique au sommet du pouvoir, il renforçait, en pratique, les mortiers de la fondation du ‘Constitutionnalisme congolais”, tel qu’aujourd’hui, ils tremblent à l’idée de perdre leurs nominations, et suggèrent et soutiennent des décisions de honte comme la condamnation à mort contre ce pionnier de l’alternance démocratique et pacifique en RDC, la désacralisation du Parlement face aux autres pouvoirs tels qu’on peut aisément le lire dans ce communiqué du secrétariat de l’Union sacrée.

Autrefois, tous ces professeurs du droit international invoquaient la limitation du mandat comme pilier de la démocratie ; aujourd’hui, ils cherchent à en démontrer la “souplesse philosophique”.

Leur nouveau credo : la Constitution n’est pas un carcan, mais un instrument évolutif au service du progrès — comprenez : ils sont au service du prince du jour, le roi soleil, FATSHI béton !

Et le plus ironique, c’est que les plus bruyants d’entre eux, qu’on peut citer, c’est non seulement lui qui hier tonnait contre toute dérive autoritaire, devenu secrétaire général de l’Union sacrée, lit ses communiqués avec la ferveur d’un catéchumène du pouvoir, mais aussi, le professeur Jacques DJOLI, Rapporteur de l’Assemblée nationale, rescapé miraculeux de la motion qui visait son Président Vital Kamerhe, mais qui aussi, dans sa dernière sortie médiatique sur Top Congo était obligé pour maintenir son poste de traiter, sans argumentaire scientifique du Constitutionnalisme, l’ancien Président de la République Joseph KABILA KABANGE de ” produit périmé ‘ !

Avec ce communiqué du professeur André Mbata, tout est clair, le Parlement n’existe plus que de nom.
Le peuple, lui, observe.

Et même ceux qui n’ont jamais ouvert un code savent désormais reconnaître la différence entre le droit du peuple et le droit du pouvoir.

Car lorsqu’un professeur de droit constitutionnel devient le griot d’un régime qui rêve d’éternité, il cesse d’être constitutionnaliste pour devenir fonctionnaire de la dérive.

Le vrai constitutionnaliste, lui, reste du côté de la Loi contre la folie du pouvoir, du côté du peuple contre l’ivresse du trône.

Ferdinand kambere haut cadre pprd

  • Share

0 Comments

Leave a comment

Your email address will not be published.