Le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo vient de signer une nouvelle série de nominations dans les entreprises et établissements publics.
Officiellement, il s’agirait de « renforcer la gouvernance »…
Mais dans les faits, la plupart des personnes nommées sont issues de la même tribu que le chef de l’État, suscitant des accusations de tribalisme et de favoritisme politique.
Voici quelques-unes des désignations :
▪REGIDESO : Thomas Kalumba (PCA) et David Tshilumba (DG)
▪RVA : Kin-Kiey Mulumba (PCA)
▪Fonds Forestier National : Mulumba Kalala (DG)
▪ONAPAC : Mukengeshaya Kongolo (PCA)
▪ONT : Yombo Mukendi (DG
▪OVDA : Katumba Basashile Cléophas (DG) et Beya Mutuka Geneviève (DGA)
▪RVF : Malumba Kapinga Divine (DGA)
▪SCPT : Tshibangu Sandra (DG)
▪MIBA : Jean-Charles Okoto (PCA), Kabanda Kana André (DG) et Kazadi Mabika (DGA)
▪FONAREV : Kevine Makedi (DGA)
▪Caisse de Solidarité Nationale : Gisèle Ndaya Luseba (PCA) et Kayembe Francis (DGA)
▪ARSP : Samuna Lukwaka Felly (PCA)
▪Autorité de Régulation des Substances Minérales Stratégiques : Mpoy Luabeya Patrick (PCA)
➡ Une grande partie de ces noms proviennent du même espace régional que le président — le Kasaï.
Cette concentration du pouvoir dans un même groupe ethnique alimente les critiques sur une tribalisation croissante de l’État, au détriment de la méritocratie et de la cohésion nationale.
Pendant que le pays fait face à des crises économiques et sécuritaires, le régime semble davantage préoccupé par la fidélité des proches que par la compétence et l’équilibre régional.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Est-ce encore de la gouvernance ou du tribalisme d’État ?

0 Comments