Le procureur général près la Cour Constitutionnelle en colère se dit de ne pas se plier à la décision de l’Assemblée Nationale.
Il est inacceptable que le prévenu se permette de narguer la plus haute juridiction de notre nation, s’indigne le ministère public.
C’est l’État congolais lui-même, à travers son institution judiciaire suprême, qui est ainsi défié.
Les immunités ne sauraient être synonymes d’impunité, rappelle-t-il avec fermeté.
Et de préciser : Il était déjà sous le coup de poursuites judiciaires lorsqu’il a obtenu son statut de député national.
Il ne peut aujourd’hui, par des manœuvres dilatoires, chercher à entraver le travail de la Cour.
Le procès est-il politique ?
C’est cette même Cour qui lui a permis d’être candidat et de battre sa campagne électorale.
Si ce procès était politique, la Cour aurait invalidé sa candidature dès le départ.
Une fois élu, c’est encore cette même Cour qui a validé sa victoire.
Pour le procureur général, Matata Ponyo se moque ouvertement de la Justice.
Il doit répondre de sa gestion”, insiste-t-il.
L’absent à l’audience de ce mercredi 23 avril 2025,
Tous les prévenus seront jugés par défaut.
L’ Assemblée Nationale est elle complice?
La Cour n’a pas connaissance d’une décision ou d’une prise de position de l’Assemblée nationale en faveur Matata Ponyo, dit Dieudonné Kamuleta .
Le pouvoir législatif ne peut pas donner des injonctions au pouvoir judiciaire ni intervenir dans un procès en cours, rappelle le président de la Cour constitutionnelle.
Il dit se plier à la décision de l’Assemblée nationale, qui exige la levée préalable de ses immunités.
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