Pour Maître Jean Claude Katende, Président de l’ASADHO, les faits portés contre le président Kabila et ses collaborateurs sont extrêmement graves.
1. Il est important que ceux qui soutiennent la thèse de les traduire en justice apportent les faits et les preuves. Les déclarations politiques ne suffisent pas en droit. Les juges ne sont pas des politiciens, mais des techniciens du droit (la technique est plus exigeante que la politique)
2. La justice doit rester totalement indépendante des considérations des politiciens, en respectant les prescrits de la constitution et des autres lois de la République quand il s’agit des poursuites contre un ancien Président de la République.
3. En matière pénale, les juges ne décideront pas sur pas des soupçons, des interprétations ou des suppositions, mais sur base des faits et de preuve.
4. Ceux qui se compromettent doivent être poursuivis, mais sans aucun esprit de règlement des comptes.
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