La ville-province de Kinshasa bénéficie de plusieurs projets pour revêtir sa belle robe. Malgré les programmes défendus à l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK), plusieurs coins et quartiers demeurent sales.
De ce fait, les frustrations populaires sont au rendez-vous.
Bon nombre de Kinois accusent le chef de l’exécutif provincial de négligence et d’absence d’une politique bien établie pour faire avancer les choses.
Daniel Bumba et son prédécesseur Gentiny Ngobila sont accusés d’appartenir à la même moule. Le slogan « Kinshasa ezo bongo » n’est qu’une coquille vide, et sa mise en application pose encore problème.
Au premier mandat du président de la République Félix Tshisekedi, le programme « Kin Bopeto » était financé par le gouvernement central.
Toutefois, cela n’était pas effectif en raison de la volonté politique de Gentiny Ngobila. Selon les ONG, plusieurs cas de détournement de fonds ont été signalés.
Le pire, c’est de constater que les conducteurs de taxis-motos sont soumis à une taxe journalière pour l’éclairage public, alors que la ville n’a pas connu de changements significatifs.
Élu gouverneur sous la bannière de l’Union sacrée de la nation (USN), Daniel Bumba peine toujours à convaincre la population par sa gestion. Bref, il stagne.
Que peut-il faire pour sortir de l’inaction ? L’opinion s’interroge sur sa compétence et celle de sa famille politique, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Le parti présidentiel a-t-il fait un mauvais choix ?
Quel a été le critère au sein de l’UDPS pour porter la candidature d’une personne au gouvernorat ? Un secret que le secrétaire général du parti, Augustin Kabuya, doit connaître.
Même au sein de l’UDPS, bon nombre de cadres n’étaient pas d’accord sur le choix de Daniel Bumba. Cependant, Augustin Kabuya avait appuyé sur l’accélérateur pour que Bumba soit retenu.
Malgré cela, ce n’était pas un individu qui était visé. Les Kinois cherchaient un oiseau rare capable de mettre en place une bonne politique de gestion des déchets, tout en luttant contre le banditisme urbain.
La pluie taquine Bumba, mais jusqu’à quand ?
« Après la pluie, vient le bon temps », dit-on. Cet adage est l’exact contraire à Kinshasa. Ici, après la pluie, on assiste à des inondations, qui sont à la base de nombreux décès et de dégâts matériels.
Jusqu’à présent, aucune solution durable n’a été trouvée au problème. Les Kinois endurent un véritable calvaire. D’un côté, les inondations, et de l’autre, les immondices s’invitent partout, et cela, sous le regard des députés provinciaux, accusés de politiser la gestion de la ville de Kinshasa.
En résumé, la ville de Kinshasa reste sale, et Daniel Bumba est accusé d’être passif sur le terrain.
Le Potentiel
0 Comments