Kinshasa, Octobre 2025
Publiez tel qu’on me l’a envoyé
Un document officiel du Ministère des Finances, qui a fuité et fait l’objet d’une analyse, lève le voile sur un dysfonctionnement alarmant au cœur de la gestion de la paie des fonctionnaires.
Daté du 27 octobre 2025, ce courrier explosif, signé par un membre du cabinet du Ministre, ordonne la suspension de la paie du quatrième trimestre.
En cause : une augmentation faramineuse et inexpliquée de plus de 37,2 milliards de CDF par mois.
L’État congolais, qui a pourtant promis la maîtrise de la masse salariale et la transparence, se retrouve à devoir s’expliquer sur ce chiffre abyssal.
La lettre exige que l’état liquidatif du troisième trimestre soit reconduit, faute de quoi des questions devront être posées à la Première Ministre.
Ce n’est rien de moins qu’un aveu implicite d’une défaillance majeure des systèmes de contrôle internes.
Qui est responsable de cet ajout colossal ?
S’agit-il d’une erreur technique, d’un acte délibéré de corruption ou d’un pilotage à vue de la paie nationale ?
L’incident révèle que l’État, qui gère des millions de fonctionnaires, navigue potentiellement à l’aveugle.
Alors que le peuple se bat au quotidien, l’argent des contribuables a failli être débloqué sans justification.
Un traitement “diligent” est maintenant sollicité pour justifier cette somme astronomique.
Mais pour qui et à quelle fin ? Ce scandale, qui aurait pu passer sous silence, expose les failles criantes de la gouvernance financière en Rdc.
L’heure n’est plus à la simple “reconduction”, mais à la reddition des comptes. Le gouvernement doit des explications claires et immédiates à la nation.
LaPlumeAnnonyme
Pour Congo News
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