Zoom sur l’artiste Jean Bedel MPIANA WA TSHITUKA, Papa Chéri

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Jean-Bedel Mpiana wa Tshituka, dit JB Mpiana, né le 2 juin 1967 à Kananga (Kasaï central), est un chanteur, danseur-chorégraphe et auteur-compositeur-interprète congolais de rumba, de ndombolo et de soukous.

Dans les années 1980, il devient le président et l’une des têtes d’affiche du groupe Wenge Musica avec Didier Masela, Werrason, Adolphe Dominguez, Alain Makaba et Blaise Bula jusqu’à sa dislocation en décembre 1997.

À la suite de cette dislocation, Mpiana s’en va créer Wenge BCBG avec pratiquement la majorité des membres du groupe laissant de leurs côtés Werrason, Didier Masela et Adolphe Dominguez aller créer Wenge Musica Maison Mère.

Il s’illustre en 1997 avec son premier album solo, Feux de l’amour, notamment avec le titre phare Ndombolo.

Biographie

Enfance

Jean-Bedel Mpiana wa Tshituka est né le 2 juin 1967 à Kananga dans la région du Kasaï central en république démocratique du Congo.

Il est nommé Jean-Bedel en référence à l’empereur centrafricain Jean-Bedel Bokassa. Tshituka, venant du tshiluba, signifie « enfant né prématuré » en effet, JB est né peu après le sixième mois de grossesse de sa mère.

Deux jours après sa naissance, il rejoint Kinshasa, ville qui le verra grandir et qui scellera son destin.

C’est à l’âge de dix ans, donc en 1977, qu’il apprend à chanter. À partir de treize ans, il se met à chanter à l’église et dans différents groupes scolaires avec notamment son ami Blaise Bula à l’Athénée de la Gombe .

Quelque temps plus tard il change d’école, passant d’Athénée de Gombe à ITC de Ngaliema où il rencontrera des chanteurs tels que Sam Tshintu et Modogo Abarambwa (futurs membres du Quartier Latin de Koffi Olomidé) ainsi que son futur collège Adolphe Ebondja alias Dominguez.

Débuts avec Wenge Musica (1984–1990)

C’est en octobre 1984, qu’il rencontre par hasard un groupe de jeunes hommes en train de répéter la chanson Ngabelo de King Kester Emeneya et Victoria Eleison.

Ces jeunes hommes sont Werra, Didier Masela, Aimé Bwanga, Dede Masolo, Jean-Belis Luvutula et le ténoriste Endjo Mbula, tous membres de Wenge Musica.

Machiro Kifaya qui n’arrive pas à atteindre les notes élevées des vocaux de Debaba dans cette chanson est remplacée par Mpiana qui demande s’il peut chanter avec eux, son interprétation impressionne les membres du groupe.

Quelques jours plus tard, Luvutula étant un de ses camarades d’école, lui demande s’il souhaiterait se joindre au groupe.

JB accepte et devient donc membre du groupe puis quelques mois après il introduit son ami Blaise Bula dans la bande.

En dehors de la musique, les membres du groupe sont étudiants. Ils décident donc de se permettre d’exercer leur passion seulement pendants les vacances scolaires.

Wenge Musica joue désormais en lever de rideau Ils interprètent une à deux chansons avant l’arrivée des grands groupes sur la scène comme Victoria Eleison, Empire Bakuba, Zaïko Langa Langa, Choc Stars, Viva La Musica et Langa Langa Stars.

Mais en 1985, Jean-Bedel échoue son diplôme d’études secondaires (équivalent du Baccalauréat en France) et est sur le point d’arrêter l’école mais ses amis, en particulier Werrason, l’encourage à reprendre et il finira par étudier le marketing aux côtés de ce dernier.

En 1986, Wenge Musica joue ses premiers concerts et chacun des membres présente sa chanson personnel.

JB Mpiana présente Kin e bouger (version 1), Blaise Bula présente Laura, Werrason présente Cesarine.

En 1988 sort le tout premier album de Wenge Musica Bouger Bouger composé de six titres, JB Mpiana est l’auteur de trois chansons Mulolo, La fille du roi et Bakolo Budget.

C’est avec cet album que Wenge Musica se fait une place dans la cour des grands, parmi ceux de la musique Congolaise de la 3 ème génération comme Papa Wemba, King Kester Emeneya, Koffi Olomidé, etc.

Le groupe parvient à s’imposer avec Mulolo, élue meilleure chanson de l’année et le groupe est titré de révélation musicale de l’année.

Mulolo est chanté en lingala, en français ainsi qu’en kimbala, la langue maternelle de Werrason utilisé pour le refrain apporté par l’oncle de Werrason, Nico Buakongo.

Le groupe draine de nombreux fans avec le succès.

À suivre

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