𝗖𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶𝘀-𝘁𝘂 𝗹’𝗵𝗶𝘀𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝘁𝗿𝗮𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝟯 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗳𝗶𝗹𝘀 𝗱𝘂 𝗺𝗮𝗿𝗲́𝗰𝗵𝗮𝗹 𝗠𝗼𝗯𝘂𝘁𝘂 ?

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𝗝𝗲 𝘁𝗲 𝗿𝗮𝗰𝗼𝗻𝘁𝗲 𝗹’𝗵𝗶𝘀𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗽𝗼𝗶𝗴𝗻𝗮𝗻𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀 𝗽𝗿𝗶𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝘇𝗮𝗶̈𝗿𝗲 𝘁𝗼𝗺𝗯𝗲́𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗼𝘂𝗯𝗹𝗶…

Lorsque tu entends le nom Mobutu Sese Seko, tu penses sûrement au roi léopard, au Maréchal à la toque de léopard, à l’homme fort du Zaïre pendant plus de 32ans…
Mais connais-tu le destin de ses premiers fils, nés de sa première épouse Marie-Antoinette Gbiatibwa Gogbe Yetene ?
Des hommes nés avec un nom puissant… mais dont le destin n’a pas suivi la gloire de leur père.

Voici leur histoire…

1. Nyiwa Mobutu
Le fils préféré, l’héritier politique

Né en 1955, Nyiwa était l’aîné, et le favori du Maréchal.
Contrairement à beaucoup d’enfants de chefs d’État africains qui mènent une vie de luxe discrète, Nyiwa a occupé des fonctions de pouvoir.
Il était secrétaire d’État aux Affaires étrangères, puis à la Coopération internationale.
Il a aussi été ambassadeur itinérant c’est-à-dire, le visage mobile du Zaïre dans le monde.
Certains à l’époque le voyaient même comme un successeur naturel de son père…

Mais en 1994, à seulement 39 ans, Nyiwa meurt subitement. Une disparition brutale, mystérieuse pour certains, et surtout un coup dur pour Mobutu, déjà affaibli par la maladie et les tensions politiques.
Imagine : perdre ton fils préféré, celui que tu formais pour prendre la relève…

2. Manda Mobutu
Le fils rebelle, entre armée, affaires et politique

Celui-là, c’est le plus “occidental” des fils Mobutu.

Il a étudié en Belgique, en Grande-Bretagne et aux États-Unis.
Puis, retour au pays : École de formation des officiers de Kananga, il devient sous-lieutenant en 1986.
Mais l’armée ? Ce n’était pas vraiment pour lui.

Manda se tourne vers les affaires, puis crée en 1999 son propre parti politique. Un geste audacieux dans un Zaïre où l’opposition était mal vue, même post-Mobutu.

Et voilà le plus fou : il avait des relations très tendues avec son père. Oui, même sous un régime autoritaire, les conflits père-fils n’épargnent personne.

Il meurt à Kinshasa en 2004, 7 ans après la chute du régime. Encore un fils emporté, loin du trône, sans gloire ni hommage officiel.

3. Konga Mobutu
L’oublié silencieux

Là, on entre dans le silence de l’histoire.

Konga, le 3ᵉ fils, était le plus discret. Lui aussi passé par l’École de formation des officiers de Kananga, il en sort lieutenant, mais n’a jamais cherché les projecteurs.

Pas de scandale, pas de politique, pas de controverse.
Mais pas non plus de réseaux puissants ni de relais d’influence.
On le connaît si peu que beaucoup de Congolais ignorent jusqu’à son existence.

Il meurt en 1992, dans une indifférence presque totale.

3 princes, 3 fins, 1 silence

Ils sont nés avec un nom qui faisait trembler des gouvernements, mais tous les trois sont morts jeunes, dans la discrétion, sans jamais régner ni s’imposer.
Ils étaient pourtant les “fils de l’homme fort du Zaïre”.
Mais dans un régime aussi centralisé que celui de Mobutu, il n’y avait de place que pour un seul soleil… et c’était leur père.

Hommage et Repos éternel à ces 3 princes du zaïre.

Partage ce post pour que nos frères et sœurs sachent qui étaient vraiment les enfants de Mobutu.

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