Face aux blocages persistants liés à la loi agricole de 2011, le Ministre d’Etat à l’Agriculture et Sécurité Alimentaire S.E MUHINDO NZANGI Butondo, a lancé une démarche stratégique au sein de ce grand portefeuil: enclencher une réforme structurelle, inclusive et résolument tournée vers l’avenir. À travers un atelier de relecture législative, qu’il anime ce Mercredi 01 Octobre 2025 à Béatrice Hotel a Kinshasa, celui que ses concitoyens appellent grand patriote, engage les scientifiques, les institutions et les parties prenantes autour d’un objectif : sortir l’agriculture congolaise de l’immobilisme pour en faire un levier de souveraineté, de sécurité alimentaire et de croissance durable.
1.Une loi devenue obsolète : le point de départ du changement
Promulguée en 2011, la loi sur les principes fondamentaux de l’agriculture n’a pas permis l’impulsion attendue. Jugée inadaptée, elle est dénoncée comme un frein aux initiatives, notamment dans la mise en œuvre concrète sur le terrain. Le Ministre d’Etat reconnaît ce blocage et souligne l’urgence de trouver un compromis pragmatique : “On ne peut pas rester 12 ou 13 ans derrière”, martèle-t-il.
Contrairement aux tentatives passées, cette réforme s’appuie sur une logique de co-construction. En réunissant les scientifiques, les juristes, les provinces, les partenaires et plusieurs experts du domaine agricole, le Ministre veut bâtir un texte de loi solide, adapté, appliqué et compris. « Une fois compromis, on mettra de l’agressivité pour que ça avance vite”, a-t-il affirmé, cet homme porteur d’une révolution agressive agricole, assumant une approche à la fois inclusive et volontariste
Une vision claire : 5 priorités stratégiques de réforme
Le ministre a structuré sa démarche autour de 5piliers concrets :
1.La structure de la loi et ses dispositions d’application
2.La gestion des catastrophes agricoles
3.Le contrôle de l’accès des étrangers aux terres agricoles*
4.La création d’un cadastre agricole moderne
5.Le développement agricole intensif et sécurisé
Mais aussi il a fait allusion à la clarification du régime fiscal agricole
Chacun de ces axes répond à une problématique structurelle actuelle, avec l’ambition de renforcer la gouvernance, la productivité et la protection des ressources agricoles nationales.
4.Le cadastre agricole : pierre angulaire de la souveraineté foncière
L’exposée du Ministre d’Etat met un accent plus fixe sur le cadastre agricole. Il le décrit comme un outil clé de planification, de sécurisation foncière, de gestion des conflits et de structuration de l’investissement. Ce manque de données cad l’identification et de cartographie empêche toute stratégie nationale cohérente. “Où sont les 80 millions d’hectares ? C’est vrai qu’ils existent, mais On ne les voit pas”, interpelle-t-il.
Encadrer l’accès aux terres : pour protéger les générations futures
Le Ministre d’Etat dénonce ouvertement le laxisme dans l’attribution des terres, souvent bradées à des particuliers ou à des intérêts étrangers. Il appelle à réserver les terres agricoles stratégiques aux nationaux, tout en imposant des modèles d’association obligatoires pour tout investisseur étranger. Pour objectif de préserver la souveraineté foncière et empêcher une confiscation silencieuse des terres.
Fiscalité, semences, souveraineté : vers une politique agricole complète
Autre front stratégique : le régime fiscal agricole, encore inégal et mal appliqué. MUHINDO NZANGI veut des exonérations claires, opérationnelles et équitables. Il défend aussi une réforme des activités semencières, en renforçant l’INERA, le SENASEM et le CAPSA pour fournir des semences accessibles à tous, notamment les petits producteurs.
C’est au finish, Par cette réforme, MUHINDO NZANGI ne se contente pas de faire évoluer un texte de loi, il pose les fondations d’une révolution agricole nationale. En alliant audace, inclusion, pragmatisme et vision, il repositionne le secteur agricole comme un enjeu stratégique majeur de souveraineté, d’emploi et de développement.
Cellule de Communication MINETAT AgriSA
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