Martin Fayulu, a été invité le vendredi 27 septembre 2024 à l’Université Princeton, l’une des plus prestigieuses institutions académiques aux États-Unis, pour parler de la situation actuelle en République Démocratique du Congo.
Lors de cette conférence, Martin Fayulu a dressé un portrait sans concession de la crise que traverse notre pays : instabilité politique, agression récurrente de la part du Rwanda, et complicité tacite de certaines puissances internationales.
Il a notamment mis l’accent sur la nécessité pour la communauté internationale de prendre position en faveur d’un Congo stable, souverain et respectueux des principes démocratiques, dénonçant le soutien apporté à des régimes qui violent les constitutions africaines.
M. Fayulu a souligné que la sécurité et la paix dans l’Est du Congo sont des conditions sine qua non pour un développement durable. Il a exposé le rôle des groupes armés soutenus de l’extérieur et les graves violations des droits humains dont souffre la population civile.
La conférence a été l’occasion de sensibiliser les décideurs politiques, les chercheurs et les étudiants américains à la réalité congolaise, et d’encourager une action internationale forte pour la fin de l’impunité et des agressions extérieures.
Pour ceux qui n’ont pas pu assister à cette conférence historique, nous vous proposerons bientôt une restitution complète du discours de Martin Fayulu, afin que vous puissiez découvrir ses analyses et propositions pour un Congo libre, fort, digne et prospère.
« Je réclame un dialogue de paix et de cohésion nationale parce que nous sommes en train de nous habituer à l’inacceptable. Chaque jour, des Congolais subissent des viols, des enlèvements, vivent dans des camps de déplacés ou sous la terreur des groupes armés. Nous banalisons la grande criminalité et la corruption. Et pendant ce temps, nous continuons à vivre comme si de rien n’était. Les forces vives de la nation doivent, en urgence, se réunir pour faire le bilan de nos 64 ans d’indépendance, avant qu’il ne soit trop tard. »
Martin Fayulu
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