C’est un geste hautement symbolique… et profondément révolutionnaire. La justice ghanéenne vient d’abandonner les perruques et robes héritées de l’époque coloniale pour adopter des tenues traditionnelles tissées en “kente”, symbole fort de l’identité et de la fierté africaine.
Finies les salles d’audience où les juges portaient les codes vestimentaires de l’ancien empire britannique. Désormais, ce sont les valeurs, les couleurs et l’histoire africaines qui s’invitent au cœur même de l’institution judiciaire.
Ce changement n’est pas qu’une question d’apparence. C’est un acte de souveraineté culturelle et politique, un signal fort envoyé à tout un continent : nos institutions doivent refléter notre identité, pas celle de nos anciens colonisateurs.
En revêtant leurs habits traditionnels, les magistrats du Ghana rappellent que la justice doit parler le langage du peuple qu’elle sert.
Un message puissant qui devrait inspirer toutes les nations africaines encore prisonnières des symboles hérités de l’histoire coloniale.
L’Afrique doit oser être elle-même jusque dans ses tribunaux.
Ce n’est pas seulement de la mode, c’est une déclaration d’indépendance.
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