1. Politique des règlements de compte
Dès sa prise de fonction, Grâce BILOLO a engagé une purge ciblée des cadres de l’UNC, pourtant piliers de la précédente administration. Cette exclusion systématique a instauré un climat de vengeance au lieu d’un esprit de continuité institutionnelle.
2. Éjection injustifiée de l’honorable Omega MBADU
L’éviction politique de l’honorable Omega MBADU, pourtant respecté et questeur au sein du bureau de l’Assemblée provinciale, a été perçue comme un abus de pouvoir et un acte de fragilisation de l’équilibre institutionnel.
3. Installation d’un parlement bicéphale : G23 vs G17
En encourageant l’émergence de deux blocs antagonistes au sein de l’Assemblée provinciale, G23 et G17, il a institutionnalisé la division, créant un climat de tension permanente au sein du pouvoir législatif.
4. Gouvernance à deux vitesses : le G17 sacrifié
En accordant les faveurs, missions et opportunités uniquement au G23, BILOLO a marginalisé une partie des élus du peuple, creusant davantage le fossé et sapant l’unité provinciale.
5. Concentration du pouvoir entre les mains de MANTEZOLO
Il a délégué un pouvoir disproportionné au président de l’Assemblée provinciale, transformant ce dernier en bras armé de l’exécutif, en contradiction avec la séparation des pouvoirs.
6. Clientélisme et favoritisme dans les nominations
La plupart des postes stratégiques dans l’administration provinciale sont revenus à des proches politiques, souvent sans compétences adéquates, minant l’efficacité de la gestion publique.
7. Opacité et soupçons de détournement des fonds
La gestion des ressources financières de la province, y compris les rétrocessions et projets structurants, reste floue, suscitant des doutes sur la redevabilité et l’intégrité.
8. Bras de fer contre les autorités nationales
Son attitude de défiance à l’égard des autorités de Kinshasa a isolé la province et réduit son accès aux soutiens politiques et financiers nécessaires à son développement.
9. Excursion inutile et politisée à Kinshasa
Son récent séjour dans la capitale, interprété comme un lobbying de sauvetage, a plutôt exacerbé la crise, réduisant son crédit auprès des députés.
10. Absence d’une vision provinciale cohérente
Malgré un contexte favorable, Grâce BILOLO n’a pas su proposer un programme structuré et mobilisateur. Sa gestion se limite à des actions ponctuelles, sans impact durable ni planification stratégique.
Martin-Etienne MBIKA, Analyste politique…
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