Le partenariat minier entre Washington et Kinshasa provoque de vives remous aux États-Unis.
La députée démocrate Linda T. Sánchez, soutenue par 51 élus du Congrès, accuse l’administration d’avoir négocié l’accord dans l’ombre, sans consultation parlementaire ni transparence.
Au cœur des critiques : des rapports accablants sur les violations des droits humains et les dégâts environnementaux autour des sites miniers en RDC. Plus explosif encore, les parlementaires évoquent un possible conflit d’intérêts impliquant un proche de Donald Trump, soupçonné de manœuvrer pour obtenir les droits d’exploitation du coltan de Rubaya.
Selon ces élus, les populations vivant dans les zones minières sont exposées à des produits chimiques toxiques, à une eau contaminée et à des terres appauvries, menaçant directement l’agriculture locale et les perspectives économiques de toute une région.
« Les minerais stratégiques ne peuvent être exploités au prix de la santé, des terres et de l’avenir du peuple congolais », préviennent-ils dans un message sans équivoque.
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