𝗖𝗲𝘁 𝗵𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗹’𝗵𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗹𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗹𝗹𝗶𝗴𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗗𝗖

Avec une intelligence hautement élevé et supérieur, Félix Malu wa Kalenga, C’est lui qui a donné au Congo le plus puissant réacteur nucléaire d’Afrique, le Einstein congolais

Il est né à Boma en 1936, dans une famille où l’excellence et l’honneur étaient hérités comme un trésor. Petit-fils d’un grand chef coutumier qui refusa de participer à la traite négrière, fils d’un administrateur et d’une couturière respectée, Félix Malu wa Kalenga avait dans le sang le courage et la détermination.

Brillant élève, très tôt, il brille à l’école. Après des humanités scientifiques sans faute, il décroche en 1962 son diplôme d’ingénieur civil électricien et électronicien à l’Université Lovanium (Kinshasa), puis un Master of Science à l’Université de Californie, Berkeley.

En 1969, il devient docteur en sciences appliquées à l’Université catholique de Louvain. Mais ce n’était que le début.

À 29 ans seulement, il est nommé Commissaire des sciences nucléaires par le Président Kasa-Vubu. Mission : moderniser le premier réacteur nucléaire d’Afrique TRIGA MARK I et en faire une fierté continentale, installé à Kinshasa. Pari tenu !

En 1972, sous sa direction, le TRIGA MARK II est inauguré, propulsant le Zaïre au sommet de la recherche nucléaire africaine.

Pendant plus de 35 ans, il dirige le Centre Régional d’Études Nucléaires de Kinshasa, formant des générations de scientifiques et représentant la RDC à l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique. Visionnaire, il plaidait déjà en 1992 pour miser sur les nouveaux matériaux, les biotechnologies, l’informatique et les énergies renouvelables : les piliers de la 4ᵉ révolution industrielle. Pas un seul accident nucléaire n’a été enregistré sous sa direction.

Mais Félix Malu ne se limitait pas au nucléaire. Lors de la Conférence nationale souveraine en 1992, il lance un message qui résonne encore : « La ressource renouvelable la plus précieuse, c’est l’intelligence humaine. »

Il appelait la jeunesse à rester longtemps à l’école, à investir dans les sciences, à préparer la révolution de l’intelligence dans quatre domaines clés : les nouveaux matériaux, les biotechnologies, l’informatique et les énergies renouvelables. Aujourd’hui, c’est exactement ce qui transforme le monde.

Auteur de plus de 120 publications, membre de prestigieuses académies scientifiques, il a prouvé que l’Afrique pouvait produire des leaders mondiaux dans les sciences de pointe.

Félix Malu s’est éteint en 2011, laissant un héritage immense : la conviction qu’aucun développement n’est possible sans éducation, recherche et matière grise.

Son message à la jeunesse : « Restez longtemps à l’école. Dirigez-vous vers les métiers intellectuels. L’intelligence est la ressource la plus renouvelable de l’humanité. » – Félix Malu

« Ne fuis pas les sciences. Ne doute pas de ton potentiel. L’excellence n’est pas importée : elle se forge ici, sur notre terre, par ceux qui refusent la médiocrité. » – Félix Malu

Au fil de sa carrière, il reçoit d’innombrables distinctions : Commandeur de l’Ordre national du Léopard, Chevalier de l’Ordre de la Francophonie, médailles d’or et d’argent, prix internationaux… et il publie plus de 120 travaux scientifiques qui font encore référence.

Le 22 avril 2011, à 75 ans, le Congo perd un de ses plus grands esprits. Mais son héritage reste vivant dans chaque jeune Africain qui ose rêver grand et croire que la science peut changer le destin d’un continent.

Son parcours nous enseigne que l’excellence n’est pas réservée aux autres continents.
Elle naît ici, chez nous, quand on allie savoir, discipline et amour du pays.

Félix Malu wa Kalenga est la preuve qu’un Africain peut être à la pointe mondiale de la science… et inspirer des générations entières.

Jeunesse congolaise et africaine, retiens ceci : le monde appartient à ceux qui transforment leurs connaissances en puissance pour servir leur peuple.

« Aucun développement n’est possible sans cadres formés et sans recherche. L’intelligence est notre ressource la plus renouvelable. »

Leçon à retenir : « Peu importe d’où tu viens, ce qui compte c’est où tu veux aller… et ce que tu es prêt à apprendre pour y arriver. »

Par : Réussites du Pays